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Route la plus chère du monde : où se trouve-t-elle ?

À travers les paysages pittoresques et les montagnes escarpées, une route d’exception attire l’attention des passionnés de voyages et des amateurs de luxe. Nichée dans les Alpes suisses, la route de l’Albula est bien plus qu’un simple trajet. Cette voie spectaculaire s’étend sur environ 30 kilomètres, reliant Thusis à St. Moritz, et offre des panoramas à couper le souffle.

Mais ce n’est pas seulement sa beauté naturelle qui fait de la route de l’Albula une destination prisée. La construction et l’entretien de cette route ont nécessité des investissements colossaux, en raison de son tracé complexe et des conditions climatiques rigoureuses. La route de l’Albula est devenue la plus chère du monde, symbolisant un mélange unique de prouesse technique et de splendeur naturelle.

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Les défis de la construction

La Nouvelle route du Littoral, reliant Saint-Denis à La Possession à La Réunion, représente l’un des chantiers les plus ambitieux de France. Initiée en 2015 sous l’impulsion de Didier Robert, alors président du conseil régional, cette infrastructure est construite par les géants du BTP, Vinci et Bouygues.

Un projet titanesque

Les défis techniques sont multiples :

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  • La conception d’une voie de 12,3 kilomètres, mi-viaduc mi-digue.
  • La nécessité de résister aux conditions climatiques extrêmes, notamment les cyclones.
  • L’obligation de minimiser l’impact environnemental sur la biodiversité marine.

La route littoral NRL, financée à hauteur de 420 millions d’euros par l’État, a vu son coût total grimper à 2 milliards d’euros. La complexité du terrain et les aléas climatiques ont régulièrement retardé les travaux, portant l’achèvement prévu à 2028.

Coordination et innovation

La gestion du chantier, désormais sous la responsabilité de Huguette Bello, exige une coordination sans faille entre les différentes parties prenantes. Les entreprises en charge ont dû innover pour répondre aux exigences de ce projet pharaonique. La route, en partie ouverte depuis août 2022, doit encore voir 4,3 kilomètres finalisés pour compléter l’ensemble de l’ouvrage.

Les coûts astronomiques

La nouvelle route du Littoral, souvent qualifiée de route la plus chère du monde, représente un investissement colossal. Le coût total du projet est estimé à 2 milliards d’euros, ce qui fait de cette infrastructure un chantier sans précédent en France.

Contribution Montant
État 420 millions d’euros
Région 1,58 milliard d’euros

Les surcoûts inévitables

Les chiffres initiaux ont rapidement été dépassés. Plusieurs facteurs expliquent ces surcoûts :

  • Complexité technique : la construction d’un viaduc de 5,4 kilomètres en pleine mer.
  • Conditions climatiques : les cyclones et tempêtes ont retardé les travaux et augmenté les coûts de sécurisation.
  • Exigences environnementales : des mesures draconiennes pour protéger la biodiversité marine.

Une gestion sous haute tension

Sous la gestion de Huguette Bello, la nouvelle présidente du conseil régional, le chantier continue de faire face à des défis financiers et logistiques. La nécessité de maintenir un budget équilibré tout en assurant la qualité des travaux est un exercice délicat. Certains analystes estiment même que le coût final pourrait encore augmenter si des imprévus surgissent.

La route du Littoral est ainsi devenue un symbole des défis contemporains en matière d’infrastructure publique, alliant innovation technique et contraintes budgétaires. La vigilance reste de mise pour suivre l’évolution de ce projet titanesque.

Les caractéristiques uniques

La nouvelle route du Littoral se distingue par ses caractéristiques techniques et ses dimensions impressionnantes. Longue de 12,3 kilomètres, elle combine un viaduc de 5,4 kilomètres et une digue de 6,9 kilomètres. Ce projet d’envergure vise à relier Saint-Denis à La Possession en toute sécurité, en contournant les falaises instables de la côte de La Réunion.

Inaugurée partiellement le 28 août 2022, la route a déjà ouvert 8 kilomètres à la circulation. Les travaux, débutés en 2015, doivent être achevés d’ici 2028, sous la supervision de Huguette Bello, présidente du conseil régional.

La conception hybride de la route, mi-viaduc mi-digue, répond à des exigences de sécurité et de durabilité. La section en viaduc permet de survoler une mer souvent agitée, tandis que la digue offre un rempart contre les vagues et les éboulements. Cette structure unique, réalisée par les géants du BTP Vinci et Bouygues, illustre l’innovation technique au service de la sécurité routière.

La route littorale NRL est aussi un modèle d’intégration environnementale. Des mesures strictes ont été prises pour minimiser l’impact sur la biodiversité marine, incluant la création de récifs artificiels et la protection des espèces endémiques. L’ampleur de ces efforts témoigne du caractère exceptionnel de ce chantier, qui combine prouesses techniques et respect de l’écosystème local.

route coûteuse

Les controverses et critiques

La nouvelle route du Littoral, bien que saluée pour ses prouesses techniques, n’échappe pas aux critiques et controverses.

Les détracteurs pointent du doigt le coût astronomique de l’infrastructure. Avec un budget initial de 2 milliards d’euros, la route est devenue l’une des plus chères au monde. L’État a contribué à hauteur de 420 millions d’euros, mais les dépassements de budget et les retards de chantier ont alimenté les polémiques.

Conflits d’intérêts et gestion

L’ancien président du conseil régional, Didier Robert, initiateur du projet, est au cœur des critiques. Accusé de mauvaise gestion et de favoritisme dans l’attribution des marchés, il fait l’objet d’une enquête par le parquet national financier. Son successeur, Huguette Bello, a hérité d’un chantier controversé et complexe à gérer.

  • Coût exorbitant : 2 milliards d’euros
  • Contribution de l’État : 420 millions d’euros
  • Enquête du parquet national financier

Impact environnemental

La route littorale NRL, malgré ses mesures de protection environnementale, suscite des critiques sur son impact écologique. La construction de la digue a perturbé la faune marine et les récifs coralliens, provoquant l’ire des écologistes et des associations locales.

La nouvelle route du Littoral, projet ambitieux et novateur, reste au centre de débats intenses.