Actualité santé : les raisons de la faible participation des élèves de la classe de 5ᵉ à la vaccination papillomavirus
Les élèves de cinquième peuvent se faire vacciner gratuitement, depuis le mois d’octobre 2023, contre le papillomavirus à l’école. Malheureusement, ils ne se bousculent pas à la porte de l’infirmerie. En effet, moins de 10 % des étudiants ont été vaccinés depuis, alors que l’objectif était d’au minimum 30 %. Comment expliquer ce faible taux d’intérêt ? Tout d’abord, découvrez pourquoi et comment vacciner votre enfant contre le VPH ?
Plan de l'article
Détails sur le vaccin papillomavirus
L’infection par le papillomavirus humain (VPH) est l’une des infections sexuellement transmissibles les plus courantes et peut provoquer :
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- le cancer de l’utérus,
- le cancer de l’oropharynx (gorge)
- le cancer de l’anus.
La vaccination des jeunes âgés de 11 à 19 ans peut prévenir jusqu’à 90 % des infections au VPH. Elle est efficace à presque 100 % si elle est réalisée avant le début de la vie sexuelle. Les vaccins peuvent être administrés par divers professionnels de la santé et, selon l’actualité, ils peuvent être administrés à tous les étudiants de cinquième année. Pour avoir une explication sur le papillomavirus, n’hésitez pas à consulter ce site web.
Recommandations et calendrier de vaccination
Les vaccins contre le VPH sont recommandés pour :
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Tous les garçons et filles âgés de 11 à 14 ans qui seront vaccinés en deux doses, espacées de 6 à 13 mois. Ensuite, le vaccin sera administré sous forme d’injection supplémentaire de trois doses pour les adolescents âgés de 15 à 19 ans qui n’ont pas été vaccinés entre 11 et 14 ans.
Les deux vaccins disponibles
Il se décline deux vaccins : le Cervarix et le Gardasil 9 et ils ne sont pas interchangeables. En effet, pour être efficace, toute vaccination entamée avec l’un doit être achevée avec le même. Cependant, toute nouvelle vaccination de personnes non vaccinées antérieurement doit commencer et être conclue avec le vaccin Gardasil 9.
Rentrée 2023 : Zoom sur la campagne de vaccination généralisée
Selon le fil d’actualité, pour sensibiliser les parents et les élèves ciblés, l’Institut national du cancer (INCa) a lancé le 4 septembre une grande campagne d’information. Par l’intermédiaire de l’établissement scolaire, un kit leur a été remis au cours du mois de septembre
Contenu du kit
- un courrier expliquant la démarche,
- une brochure expliquant les aspects de cette vaccination pour la santé des enfants
- une autorisation de vaccination à parapher par les parents,
- une enveloppe à retourner avec autorisation à remettre à l’établissement scolaire.
Raisons de la faible participation des élèves de 5ᵉ année
Il y a cependant quelques réticences à cette vaccination :
- manque de sensibilisation à son impact sur la prévention du cancer
- inégalités d’accès socio-économique.
D’autres causes incluent :
Retard dans les dates de vaccination recommandées pour les garçons
Cela peut aussi s’expliquer par la recommandation tardive du vaccin contre le papillomavirus chez les garçons. À l’opposé des filles, à qui il a été recommandé de se faire vacciner contre le VPH à partir de 2007. Quant aux garçons, ils ont dû attendre 2021 pour recevoir une recommandation de la HAS ou Haute autorité de la santé.
En effet, d’après l’actualité de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), sur la base des données de 2021, seuls 6 % des garçons ont été vaccinés contre le VPH à l’âge de 15 ans.
Par peur des effets secondaires
Dans la situation post-Covid-19, certains Français restent méfiants à l’égard des vaccins. Cependant, dans la plupart des cas, les effets secondaires les plus fréquemment observés du vaccin Gardasil 9 ne sont pas graves et, disparaissent en quelques jours, tels que :
- douleurs à l’endroit de la piqûre
- maux de tête.
- sensations de vertige,
- troubles gastro-intestinaux
- fièvre,
- fatigue.
Ainsi, le succès et l’acceptation de la vaccination reposent sur la confiance dans la sécurité du vaccin, telle que garantie par les professionnels de la santé ou l’État, et sur la confiance dans la nécessité du vaccin.